Cher monsieur,
Citation :
Si l'on considère que mon épouse arrive à la banque vers 9:00, la quitte vers 19:30 et s'arrête environ 1/2 heure pour déjeuner, le compte est là... selon la bonne vieille formule "le cadre doit adapter ses horaires à sa charge de travail...".
Un cadre ne compte pas ses heures parce qu'en principe, il est au forfait-jour! On est ici dans contrat de travail à temps partiel, et le salarié, cadre ou non, doit justement compter ses heures.
A mon sens, votre épouse ne peut pas contester la prime sur objectif dans la mesure où une telle prime est personnelle et contractuelle. Il s'en suit que si ses objectifs sont plus élevés que les autres, cette situation n'est pas, par principe, sanctionnée même si l'on pourrait tout de même invoqué le principe salaire égal-travail égal si des salariés exerçant des fonctions similaires à votre épouse, mais travaillant à temps plein, ont exactement les mêmes objectifs.
Par contre, les heures complémentaires et supplémentaires auraient du être payées, dans la mesure où ces heures semblent bien avoir été accomplies avec l'accord implicite de l'employeur.
En effet, selon la jurisprudence, les heures supplémentaires accomplies à la demande ou pour le compte de l'employeur ou, à tout le moins, avec son accord implicite doivent donner lieu à rémunération (Cass. soc. 20-3-1980 n° 78-40.979 ; 20-4-1989 n° 87-41.835 ;).
Très cordialement.