Bonjour,
Citation :
Je viens d'appeler notre assistante parentale et celle-ci part du principe que si les enfants vont en crèche c'est que nous l'a licencions. Certes, mais nous ne lui avons pas adressé de courrier ni mm effectué un entretien ... Je lui ai donc tout expliqué et je l'ai informé que je n'étais pas d'accord avec le contenu de son courrier et que j'allais lui envoyer une LR/AR dans ce sens. Si à l'heure d'aujourd'hui elle ne souhaite pas reprendre son travail c'est une démission de sa part. N'ayant pas suffisament cotisé elle n'aura pas droit ni au congé parental ni aux ASSEDICS ... Moi ce que je veux c'est mettre fin à son contrat mais dans les règles de l'art et savoir si je peux retirer de son solde de tout compte qui comprend 8 jours de CP une partie car elle nous a prévenu 1 semaine seulement avant sa reprise (délais légaux 15 jours pour une démission suite à un congé mater) Je sais que c'est compliqué et pas facile à expliquer merci de votre aide
C'est bon, j'ai tout compris.
Dans la mesure où vous n'avez jamais adresser de préavis pour effectuer le retrait de l'enfant, alors cela ne peut être assimilé à une volonté de rompre le contrat qui vous lié à l'assistante maternelle.
En effet, l'article 18 de la convention collective nationale des assistants maternels du particulier employeur du 1er juillet 2004 dispose expressément que: L'employeur qui décide de ne plus confier son enfant au salarié, quel qu'en soit le motif,
doit lui notifier sa décision par lettre recommandée avec avis de réception. La date de première présentation de la lettre recommandée fixe le point de départ du préavis.
En l'absence de recommandé de votre part, on ne peut donc pas parler d'une rupture de contrat.
Toutefois, si le salarié ne vient plus, il ne s'agit pas d'une démission non plus. En effet, la démission doit être explicite. Tel n'est pas le cas d'une lettre du salarié imputant la rupture du contrat à l'employeur (Cass. soc. 29-6-2005 n° 1573 FS-PBRI). Elle ne peut pas non plus résulter de la seule intention du salarié de quitter l'entreprise (Cass. soc. 29-5-1990 n° 2275).
En conséquence, vous devez demander à la salarié de reprendre son poste. Si elle refuse, alors vous devez engager votre procédure de retrait de l'enfant pour faute grave. Dans une telle hypothèse, vous ne devrez verser aucune indemnité de rupture à la salarié.
S'agissant du décompte des congés payés pour les jours d'absence, en fait cela ne fonctionne pas comme cela. Vous ne pouvez pas décomptez ces jours de l'indemnité compensatrice de congés payés mais bien évidemment, vous n'avez pas à payer la salariée pendant son absence, ce qui revient en fait au même.
Très cordialement.