Bonjour Joanel,
En premier lieu, l'alinéa 3 du texte susvisé fixe un délai butoir de 2 semaines, à compter de la notification ; a priori, et contrairement à ce que le code du travail prévoit pour les délais en cas de rupture d'un CDI ou de procédure disciplinaire, aucune prorogation n'est ici prescrite lorsque ce délai expire un samedi, dimanche ou jour férié ou chômé.
En second lieu, s'agissant du calcul de la durée du préavis, le paragraphe 3.1.2 de la
Circulaire DRT n° 2002-08 du 2 mai 2002 précise que "
la durée exprimée en jours doit s’entendre comme étant déterminée en jours ouvrés, c’est-à-dire en jours travaillés, le préavis ne présentant d’utilité que si un travail est effectué".
Il convient alors de calculer la date de fin de préavis selon le cas dans lequel vous vous trouvez :
- Hypothèse 1 : la durée du contrat conclu avec un terme précis (ou la durée effectuée à défaut de terme) dépasse 10 semaines ; dans ce cas, le préavis serait au minimum de 11 jours ouvrés, ce qui excèderait le délai butoir : c'est donc le délai butoir qui sera retenu puisque, par définition, il ne saurait être dépassé.
- Hypothèse 2 : la durée de travail considérée est au contraire inférieure ou égale à 10 semaines, le préavis étant alors inférieur ou égal à 10 jours ouvrés ; dans ce cas, le calcul en jours ouvrés sera retenu : tout au plus, la date de fin de préavis correspondra exactement à celle du délai butoir (si la durée de travail considérée est précisément de 10 semaines).
En l'espèce, votre contrat ayant été conclu le 17 mai 2021, avec comme terme le 29 juillet 2022, soit pour une durée supérieure à 52 semaines (1 an), vous êtes dans la 1ère hypothèse : c'est le délai butoir qui s'applique ; le préavis expirera donc le 5 mai prochain à 24 heures.
En vous souhaitant une belle journée.
Cordialement.
__________________________
Plus d'informations juridiques sur mon twitter (https://twitter.com/_just__ice___), que j'ai commencé à alimenter le samedi 23 avril 2022.