Dans l’arrêt que vous citez c'est le lancement de la procédure qui a été jugé tardive (date d' envoi de la convocation)sans qu'il y ait un motif qui expliquerait ce délai( et il peut y en avoir suivant les faits reprochés comme le rappelle aussi cet arrêt).
On ne parle pas du délai entre la mise à pied et la date du licenciement donc .
Vu que vous semblez avoir connaissance de la date de l'entretien,c'est que la procédure est déjà lancée : quand a été envoyée la convocation ?
Et elle doit respecter les délais légaux ( délai entre convocation entretien, délai entre entretien/notification de la sanction), qui ne peuvent en aucun cas être considérés comme abusif puisque c'est justement pour que le salarié puisse se rendre disponible, ait le temps de trouver une personne pour l'accompagner et se prépare à cet entretien .
On vous explique d'ailleurs les étapes , obligatoires, dans ce copier coller ...
Donc oui , s'il y a eu un délai entre la notification de la mise à pied et la date de l'envoi de votre convocation qui ne s'explique pas par un motif ( comme une enquête, la vérification de la gravité des faits) , vous pourrez tenter la contestation sur ce motif .
Citation :
Ce délai accordé permet à l’employeur de choisir la sanction qu’il juge la plus appropriée et, si besoin, pour mener son enquête. Ainsi, il dispose du temps nécessaire pour vérifier l’existence ou la gravité des faits fautifs car seule une faute grave ou lourde peut justifier une mise à pied conservatoire (Cass. soc. 27 septembre 2007, n° 06-43.867). En principe, aucune disposition légale ne fixe la durée de la mise à pied à titre conservatoire. Ainsi, la mise à pied à titre conservatoire prend fin avec le prononcé de la sanction définitive (Cass. soc. 27 novembre 2007, n°06-42.789).