Vous avez raison Morobar, on appelle à tort indemnité compensatrice de préavis mais cela n'en est pas une car il n'y a pas de préavis possible .
Le contrat s'arrete bien à la date de la notification du licenciement .
https://www2.liaisons-sociales.fr/157-45-quelles-sont-les-regles-a-respecter-en-cas-de-licenciement-pour-inaptitude/
Citation :
une indemnité équivalente à l’indemnité compensatrice de préavis. Cette indemnité doit être calculée sur la base du préavis légal et non d’une durée de préavis plus longue fixée par la convention collective (Cass. soc., 26 janv. 2011, no 09-68.544) et sur la base du salaire moyen qui aurait été perçu par l’intéressé au cours des trois derniers mois, s’il avait continué à travailler au poste qu’il occupait avant la suspension du contrat de travail (C. trav., art. L. 1226-16). Elle est soumise à cotisations sociales (Cass. soc., 11 janv. 2017, no 15-19.959). Mais attention, il ne s’agit pas d’une indemnité compensatrice de préavis : son versement n’a pas pour effet de reporter la date d’expiration du contrat de travail, qui s’achève le jour de la notification du licenciement (Cass. soc., 15 janv. 1999, no 97-15.328) et elle ne donne pas droit à des congés payés