Cher monsieur,
Citation :
En cas de rupture conventionnelle d'un contrat de travail, la date de fin de contrat définie à la convention affranchie t-elle l'employeur du préavis légal et des indemnités de ocngés payés
La rupture conventionnelle ne peut dispenser votre employeur de vous verser une indemnité inférieure à l'indemnité légale. En conséquence, on ne peut vous priver de votre indemnité de préavis ou de congés payés en vous mettant une date de cessation de contrat plus court que la date de cessation normale de votre contrat.
Citation :
L'assurance chomage prend-t-elle effet a cette date ou est-ce qu'un délais de carence sera défini?
L'assurance chômage effectue un calcul particulier: Elle calcule la différence entre l'indemnité légale et l'indemnité perçue dans le cadre de la rupture conventionnelle. Ensuite, elle divise le nombre obtenu par le salaire journalier de référence, et le quotient détermine le nombre de jours de carence sachant que cela ne peut excéder 75 jours.
Très cordialement.
§ 1er - La prise en charge est reportée à l'expiration d’un différé d’indemnisation correspondant au nombre de jours qui résulte du quotient du montant de l’indemnité compensatrice de congés payés versée par le dernier employeur, par le salaire journalier de référence visé à l’article 22 § 4.
Si tout ou partie des indemnités compensatrices de congés payés dues est versé postérieurement à la fin du contrat de travail ayant ouvert des droits, l’allocataire et l’employeur sont dans l’obligation d’en faire la déclaration à l’Assédic. Les allocations qui, de ce fait, n’auraient pas dû être perçues par l’intéressé doivent être remboursées.
Lorsque l’employeur relève de l’article L. 223-16 du code du travail, la prise en charge est reportée à l’expiration d’un différé d’indemnisation déterminé à partir du nombre de jours correspondant aux congés payés acquis au titre du dernier emploi.
§ 2 - Le différé visé au § 1er est augmenté d’un différé spécifique en cas de prise en charge consécutive à une cessation de contrat de travail ayant donné lieu au versement d'indemnités ou de toute autre somme inhérente à cette rupture, quelle que soit leur nature, dès lors que leur montant ou leurs modalités de calcul ne résultent pas directement de l’application d'une disposition législative.
Ce différé spécifique correspond à un nombre de jours égal au nombre entier obtenu en divisant le montant total de ces indemnités et sommes versées à l’occasion de la fin du contrat de travail, diminué du montant éventuel de celles-ci résultant directement de l’application d’une disposition législative, par le salaire journalier de référence.
Ce différé spécifique est limité à 75 jours.