Cher monsieur,
Citation :
la clause stipule que je ne dois pas avoir posé ma démission avant le 31 décembre, (ce que j'ai fait), cependant mon DG a validé le paiement de cette prime.
Conformément à l'article L1221-3 du Code du travail:
Citation :
Article L1221-3 du Code du travail:
Le contrat de travail établi par écrit est rédigé en français.
Lorsque l'emploi qui fait l'objet du contrat ne peut être désigné que par un terme étranger sans correspondant en français, le contrat de travail comporte une explication en français du terme étranger.
Lorsque le salarié est étranger et le contrat constaté par écrit, une traduction du contrat est rédigée, à la demande du salarié, dans la langue de ce dernier. Les deux textes font également foi en justice. En cas de discordance entre les deux textes, seul le texte rédigé dans la langue du salarié étranger peut être invoqué contre ce dernier.
L'employeur ne peut se prévaloir à l'encontre du salarié auquel elles feraient grief des clauses d'un contrat de travail conclu en méconnaissance du présent article.
En conséquence, la clause d'obligation de présence inscrite dans votre avenant au contrat de travail et disposant que vous ne toucherez pas la prime si vous démissionnez avant le 31 décembre vous est inopposable puisque rédigée en Anglais.
Dans la mesure où vos objectifs ont été remplis, et que la clause de présence est ici illégale donc, alors vous avez droit au bénéfice de votre indemnité.
Je vous invite donc à adresser un recommandé mentionnant l'article repris ci-haut pour faire valoir vos droits.
Très cordialement.