Bonjour madame,
Conformément à l'article L1255-55 du Code du travail:
Citation :
A l'issue du congé parental d'éducation ou de la période de travail à temps partiel ou dans le mois qui suit la demande motivée de reprise de l'activité initiale mentionnée à l'article L. 1225-52, le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.
Or, dans la mesure où votre poste a été supprimée et que l'employeur n'a pas pu vous rendre votre poste, il avait alors l'obligation de vous proposer un reclassement, autrement dit, un poste moins rémunérée ou inférieur, que vous aviez alors la possibilité d'accepter ou de refuser.
En cas de refus, il s'agit alors d'un licenciement économique. En effet, en vertu de l'article L1233-3 du Code du travail:
Citation :
Constitue un licenciement pour motif économique le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification, refusée par le salarié, d'un élément essentiel du contrat de travail, consécutives notamment à des difficultés économiques ou à des mutations technologiques.
En cas d'acceptation, vous travaillez dans les nouvelles conditions sans possibilité d'obtenir une quelconque indemnité.
En conséquence, soit vous refusez et vous êtes licenciée, soit vous acceptez les nouvelles conditions de travail. Aussi, il serait intéressant de savoir ce qui a vraiment justifié la réorganisation. S'il s'agit bien d'un motif économique, c'est la procédure décrite ci-dessus qui s'applique. Si au contrait, il ne s'agit pas d'un motif économique, le licenciement prononcé à votre encontre s'analyserait en un licenciement abusif ouvrant droit à des indemnités plus importantes.
Bien cordialement.